
L'association Ingré Ormes 2030 a tenu sa 8 ème Assemblée générale ce 27 mars avec une participation
d’une cinquantaine de personnes très motivées.
Il faut dire que cette association se fixe un objectif ambitieux d'essayer de 2018 à 2030 d'améliorer la qualité de vie sur ces deux communes dans le respect de la nature et en réduisant les impacts écologiques.
L'une des actions phare permet de se réunir pour consommer mieux. En Effet, le groupement d'achats de produits bio et locaux propose plus de 200 produits alimentaires de qualité à des prix raisonnables aux 115 adhérents et 210 sympathisants.
Depuis 3 ans l'association permet de se réunir pour échanger ses bonnes pratiques autour de l'énergie, ce qui a permis à une quarantaine d'adhérents d'être accompagnés sur des installations sur leurs maisons, de panneaux photovoltaïques. En effet, elle fournit une liste d'entrepreneurs locaux fiables et propose des réunions à chaque étape de la démarche.
Jean Christophe Ciceron a pimenté cette AG en présentant la nouvelle formule d'auto-partage entre producteurs et consommateurs d'électricité. Ainsi le producteur vend son électricité plus cher qu'à EDF et le consommateur l'achète moins cher qu'à son fournisseur habituel, un contrat gagnants-gagnants. Un nouvel atelier : partage de l'électricité porté par 3 membres de l'assemblée va naître dans notre association.
L'atelier « qualité de l'eau robinet » a animé le débat dans un climat de stupéfaction des Ingrééns, qui, ce mois-ci ont découvert que l'eau qu'ils buvaient en 2023 était classée par l'ARS en « C » c'est à dire Eau de qualité insuffisante, car non conforme en pesticides. Comment peut-on boire une eau ni potable ni consommable pendant plusieurs mois sans en être informés que 2 ans plus tard ?
Les Ormois et Ingréens paient pour une eau qui présente, sur certaines périodes, des risques pour la santé, alors que leur voisins immédiats, Orléanais, boivent une eau de très grande qualité ; ce qui ne les obligent pas à acheter de l'eau en bouteilles en plasique, avec tous les microparticules de plastique qu'elle contient. On pourrait peut-être s'entraider entre voisins !
Nous avons également fait la connaissance d'un nouvel adhérent Cédric Tonnelier, qui va s'installer en maraîchage bio sur la commune d'Ingré. Ainsi, avec le développement de la bio sur notre commune, nous allons pouvoir réduire la surface de terres arrosées de pesticides de synthèse et d'engrais chimiques et, à terme, obtenir une eau de meilleure qualité au robinet. La dynamique est lancée.
Les ateliers Jardin au naturel et plantation de haies, très dynamiques également, concourent aussi à la purification de l’eau. Pour le moment ce n’est qu’une goutte d’eau, mais les petits ruisseaux font les grandes rivières...